Objectifs
Protection par l’étude du patrimoine culturel (et notamment archéologique) côtier menacé par des facteurs naturels (montée des eaux, érosion, tempêtes) et anthropique. Inventaire avant disparition.
Actions concrètes
– Base de données en ligne (participative)
– Création de grilles d’évaluation de la vulnérabilité
– Production de cartes de vulnérabilité et alerte auprès des services de l’état (SRA), aide à la décision pour les opérations archéologiques de terrain
– Restitution (public), sensibilisation

- Bretagne
Type de projet : En ligne, sur le terrain
Période de participation : Toute l’année, notamment après les tempêtes et coups de vent
Niveau d'implication : Au cas par cas
Description du projet
Le projet ALeRT (Archéologie, Littoral et Réchauffement Terrestre) est développé depuis 2006 au sein du CReAAH (Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire) par un groupe de chercheurs (archéologues, géographes, géomorphologues) investis dans les recherches en archéologie littorale et sensibilisés à la fragilité du patrimoine littoral, côtier et insulaire.
Très rapidement, ce groupe a développé une approche interdisciplinaire visant à l’élaboration d’un « modèle de vulnérabilité » du patrimoine culturel côtier, à travers une évaluation normalisée des risques, l’élaboration de cartes de vigilance et la mise en place de stratégies de recherche et d’action adaptées aux différentes échelles (du local au régional).
La première étape a été l’élaboration d’un outil dédié, permettant d’évaluer aussi « objectivement » que possible la vulnérabilité des sites, sous la forme d’une grille d’évaluation normalisée et suffisamment simple pour être utilisable par différents types d’opérateurs.
Cet outil a été testé et appliqué sur un certain nombre de sites de l’Ouest de la France (notamment dans le cadre d’un partenariat avec le Conservatoire du Littoral et les gardes du littoral) ainsi que dans d’autres pays européens, notamment en Espagne dans le cadre d’un partenariat entre le CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Científicas – Conseil supérieur de la Recherche scientifique) et le Parc national des îles de Galice et le projet eSCOPES: Evolving spaces: coastal landscapes of the Neolithic in the European Land’s Ends (Durham University, Royaume-Uni).
La démarche participative engagée permet aux bénévoles de travailler en lien avec les archéologues et de signaler tout site archéologique côtier en danger, via une base de données interactive dédiée, accessible sur le web, ou via sa version mobile pour Smartphone ‘ALeRT Mobile’ qui intègre, d’une façon claire et simple, la grille d’évaluation de la vulnérabilité et la base de données. Nous ne pouvons que souligner et rappeler ici l’importance de ces réseaux de bénévoles sillonnant le terrain et, en l’occurrence, les côtes, de manière régulière et notamment à la suite d’épisode de tempêtes.
La participation
Formation nécessaire
Inscription sur le site de participation. Archéologie niveau de base.
Matériel nécessaire
Appareil photo
Les co-responsables

Marie-Yvane Daire
Directrice de Recherche CNRS
Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences et Histoire - Université Rennes 1
CReAAH/ dir. L. Laporte
Marie-Yvane Daire

Elias LOPEZ-ROMERO
Chercheur au CSIC (Espagne) et Chercheur Associé CReAAH (Rennes)
Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences et Histoire - Université Rennes 1
Instituto de Arqueologia de Merida (IAM)
Elias LOPEZ-ROMERO
Les partenaires
